« 7eme génération »,
Perpignan, Occitanie, octobre 2021
Le reportage documentaire présenté ici est le premier chapitre d’une longue histoire.
La fête foraine est inscrite à l’inventaire Français du patrimoine culturel immatériel.
Une culture populaire chère à tous.
Chaque année les nomades effectuent le même itinéraire.
Les « métiers » sont montés, démontés, révisés, nettoyés à chaque déplacement. Six fois par an, tout est à refaire.
De ce fait, les enfants changent d’écoles six fois par an et se construisent sur un modèle d’apprentissage différent des autres écoliers.
La pandémie n’a fait qu’accentuer la sensation d’être une communauté « à part », renforçant les liens familiaux mais les éloignant davantage de leurs pairs. Entre fermetures et annulations, les forains sont dorénavant soumis à un protocole très strict qui entraine la chute de la fréquentation du public.Une année complète de non-activité pour certains, fermeture définitive pour d’autres. Tout est mis en oeuvre pour convaincre les mairies de les laisser s’installer en s’adaptant à la situation. Des compromis sont proposés pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions.
L’adaptation à laquelle ils doivent faire face pour continuer à faire vivre le rêve et pour pouvoir accueillir le public en toute sérénité démontre leur volonté de faire perdurer ce métier, ce mode de vie atypique.